La « surpopulation mondiale », un mythe meurtrier

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L’interrogation concernant la supposée surpopulation de la planète fait l’objet de débats. C’est le cas en particulier en Europe où il n’est pas rare d’entendre des hommes politiques ou certaines organisations privées, sous couvert d’écologie, dénoncer le fait que nous serions trop nombreux. Cet état d’esprit s’accroit en Europe occidentale, par exemple. Les néomalthusiens considèrent que le futur de l’humanité ne peut exister qu’à la seule condition que la population humaine, qui serait trop nombreuse, soit réduite. L’argument paraît rationnel, tel Malthus qui écrivait en 1798 : « Que la population ne puisse s’accroitre sans que les moyens de subsistance n’en fasse autant, c’est une proposition si évidente qu’elle ne demande aucune explication ». La lecture de l’ouvrage d’Ian Angus et de Simon Butler, « Une planète trop peuplée ? Le mythe populationniste, l’immigration et la crise écologique », aux éditions Ecosociété, publié en 2015 et ayant fait l’objet de nombreux travaux universitaires démontre que cette idée est totalement fausse.

Il est devenu monnaie courante d’entendre que nous serions trop nombreux sur terre. Les médias par des intervenants béotiens répètent cette idée et les honnêtes citoyens reprennent en chœur ce raisonnement. Le présent article entend démystifier ce mythe tenace en se basant sur les travaux des auteurs susnommés qui constitueront le fil rouge de cet argumentaire. Le premier mythe est celui d’une population dont le taux de croissance serait antilogarithme. Ce mantra est entendu tous les jours. C’est en réalité faux puisque le taux d’accroissement de la population humaine est en ralentissement constant depuis 1965 : il n’est donc pas exponentiel. Bien que Malthus soit à l’origine de cette pensée, cette idée a fait acte de présence dans les consciences collectives depuis la seconde partie du XXème siècle. Son origine vient d’un auteur fondamental ayant eu une influence notable. Celui-ci est toujours vivant et actif. Il est nécessaire dans un premier temps d’analyser les thèses de ce personnage afin de mieux expliquer ses mensonges.

La genèse contemporaine

Le mythe contemporain de la surpopulation est lancé en 1968 par le biologiste néomalthusien Paul R. Ehrlich, toujours vivant et actif, qui publie en 1968 « La bombe P » (The population Bomb). Cet ouvrage fut dès son origine contesté et scientifiquement démonté. Dans cette oeuvre Ehrlich prédit des famines massives et extrêmement meurtrières sur toute la planète à cause de la croissance mondiale de la population. Il préconise donc aux dirigeants de limiter par des mesures coercitives les naissances. Toutes les prédictions majeures présentes dans l’ouvrage sont erronées et se sont révélées fausses. Paul Ehrlich organise son argumentaire autour de trois thèses : 1) Une pénurie alimentaire mondiale qui en 1968 serait imminente 2) Une détérioration de l’environnement empêchant les populations mondiales de vivre sereinement 3) Des massacres en Occident entre citoyens cherchant à se nourrir.

Ces craintes, qui ne se réaliseront pas, appellent à des solutions draconniennes selon Ehrlich. Celles-ci sont les suivantes : 1/ un contrôle des naissances par l’incitation financière pour les pays que l’auteur considère comme développé selon ses propres critères. 2/ La stérilisation obligatoire des hommes ayant trois enfants et l’arrêt de toute aide internationale pour des pays que l’auteur considère comme trop en retard. 3/ La mise en place d’un ordre mondiale dont les objectifs tendraient au contrôle des naissances dans le monde. Le Parti communiste chinois (PCC) appliquera certaines méthodes préconisées par Elrich de 1979 à 2015 sous le nom de la « politique de l’enfant unique », leurs conséquences seront catastrophiques. Nous reviendrons dessus dans notre conclusion.

L’opposition intellectuelle à Ehrlich 

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Dès 1972 le biologiste Barry Commoner produit très rapidement après la publication d’Ehrlich dans l’ouvrage l’encerclement, 1972 (Editions du Seuil), une réfutation des thèses de ce dernier. Commoner s’oppose aux théories farfelues de l’auteur en soulignant que ce sont les « évolutions des modes de production industrielle et agricole, des ressources exploitées et des biens consommés qui sont à l’origine des problèmes environnementaux ».

Le climat intellectuel, malgré ces éléments accablants, autour de l’ouvrage reste globalement positif. Les journalistes invitent, sans semble-t-il lire les solutions radicales préconisées par l’auteur, puisque qu’aucune interrogation sur ces solutions n’est posée. Ceux-ci continuent de donner une promotion complaisante à l’ouvrage et aux idées de l’auteur. C’est le cas notamment des milieux progressistes sociétaux, en pleine révolution sexuelle, qui voient dans l’ouvrage la possibilité d’étendre la pratique de l’avortement et des méthodes contraceptives à travers le monde. Cette atmosphère positive n’est cependant animée seulement d’un point de vue idéologique car elle s’inscrit pendant la seconde moitié du XXème siècle dans le cadre des inquiétudes légitimes sur la démographie et la capacité à nourrir l’humanité entière. Elle sert paradoxalement aussi aux pensées racialistes qui voient dans cet argumentaire un moyen de réduire les populations africaines et asiatiques vues comme des ennemis potentiels.

Le biologiste Ehrlich cependant ne s’arrête pas là puisqu’en 1977 il récidive en appelant à mettre en place un système de stérilisation obligatoire des femmes à partir de la mise au monde d’un enfant et va s’organiser autour d’une puissante ONG afin de donner un cadre légal à ses actions militantes. Paul Ehrlich va en effet en même temps fonder l’ONG Population connection, (anciennement Zero population Growth) soutenant financièrement la pratique de l’avortement dans le monde. Ses objectifs principaux – forte de ses 500.000 membres (Chiffres de 2015) – sont de promouvoir la création à travers le monde d’organisations de planification familiale afin que l’humanité offre moins de naissances qu’il n’y a de morts. L’association, particulièrement aux Etats-Unis, mais pas seulement, pèse de tout son poids afin de participer par l’intervention de ses activistes dans les cours d’éducation sexuelle des écoles publique du monde. Aux Etats-Unis elle est engagée dans une lutte féroce avec les évangélistes. Dans le monde musulman elle n’a pas le droit de cité. En Afrique les pays les plus pauvres acceptent, en échange de fonds, sa présence. Ses résultats restent cependant médiocres.

L’association lutte contre Donald Trump qui a rétablit en 2017 la politique de Mexico¸ appliquée par toutes les administrations républicaines depuis 1984. Ce mémorandum présidentiel définit que les ONG étrangères bénéficiant de l’assistance financière des Etats-Unis dans le domaine de la santé doivent garantir que celles-ci n’utilisent pas de tels fonds aux fins suivantes : dispenser des services d’avortement, d’information, ou d’activité de lobbying tendant à assouplir les lois sur l’avortement, dans le cas contraire aucun financement ne leur est donc alloué. Paul Ehrlich est un adversaire résolu de Donald Trump qu’il attaque sur tous les supports démocratiques : presse, télévision, radio, internet.

Croissance démographique et gaz à effet de serre

Les auteurs Ian Angus et Simon Butler traitent des chiffres de la « surpopulation ». Ils démontrent dans un argumentaire scientifique la différence fondamentale entre la notion de corrélation et de causalité afin de déconstruire l’idée selon laquelle il existerait un lien entre développement de la population et l’émissions de gaz à effet de serre. Ce lien est présenté sous une formule nommée « IPAT » :

Impact = taille de la population (T) + abondance (A) + intensité de la technologie par unité d’activité écologique. Cette formule de sciences sociales dans le cas présent n’est pas automatiquement pertinente puisque les auteurs précisent que celle-ci est « une identité, une expression qui se vérifie toujours par définition », sans pour autant être prouvée dans le cadre d’une hypothétique surpopulation mondiale. En effet, cette formule met sur un même pied les plus pauvres qui se reproduisent, (formule T), avec les supers consommateurs (formule A), et les industries polluantes.

Or, c’est nier le pouvoir économiquement reconnu notamment lors des forums mondiaux, tels que celui de Davos, par ces mêmes entreprises. (https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/davos-2020-trois-questions-sur-un-forum-economique-en-quete-de-conscience-ecolo_2115644.html) Les auteurs démontrent que la majorité des écocides sont le résultat d’actions de ces firmes transnationales. La cause primaire n’étant pas les consommateurs individuels dont l’influence est en réalité faible.

Les populationnistes ne raisonnent qu’à travers un schéma de pensée primaire. L’idée est que moins d’individus signifierait automatiquement moins de déchets. Or, raisonner d’une telle manière c’est faire fi des stratégies économiques mises en place par les entreprises dont l’objectif marketing est d’augmenter la demande sans plafond, et ce à l’aide de stratégies telles que l’obsolescence programmée ou la surutilisation du jetable. Les programmes publicitaires constituent des systèmes d’ingénierie sociale tout à fait documentés. (https://www.liberation.fr/debats/2020/01/14/obsolescence-programmee-un-delit-de-facade_1772935) Ils sont la cause de la surconsommation. Le système économique alors ne construit plus pour pérenniser et maintenir un niveau de vie autant que faire se doit, mais assez pour forcer à consommer le même produit plusieurs fois. C’est le système économique qui doit être remis en cause. Cette prise de conscience est de plus en plus importante. Le modèle issu des trente glorieuses est révolu et n’est pas soutenable d’un point de vue écologique. Ce n’est pas l’humain qui est problématique , mais le système économique. Seule une remise en cause de ce système permettra à l’humanité de sortir de la crise écologique. En ce sens, la prise de conscience mondiale est actée.

L’argument écologique attaquant la croissance des populations des pays dits du « sud » n’est pas non plus pertinent. En effet, bien que ces pays ne connaissent pas un ralentissement aussi fort que dans les zones industrialisées, ces derniers émettent très peu de gaz à effet de serre leur influence écologique est quasi nulle. De plus, le principe est que la « transition démographique » repose sur un postulat de développement et de croissance. Or, ce n’est pas automatique. Prenons l’exemple de la Tunisie qui a achevé depuis les années 2000 sa transition démographique, celle-ci n’a pas permis d’atteindre un développement de croissance estimé malgré les politiques adéquates préconisées mises en place. C’est ainsi qu’en 2015 l’Office national de la famille et de la population tunisienne affirmait que la Tunisie avait réussi sa transition démographique mais n’en n’avait pas profité sur le plan socio-économique, bien au contraire, provoquant des troubles et devenant une des causes de la Révolution de 2011. La Tunisie opte à nouveau pour une politique nataliste. Ses 10 millions d’habitants, pour un territoire plus grand que l’Angleterre, ne suffisent plus.

La question de l’approvisionnement

L’un des arguments des populationnistes concerne l’approvisionnement alimentaire qui ne serait pas suffisant. C’est ici aussi faux. L’approvisionnement alimentaire mondial est assez large pour nourrir deux fois l’humanité et son efficacité augmente avec des méthodes encore moins polluantes. En l’état actuel il est assez efficace en termes de quantité afin de nourrir, en respectant les minimums sanitaires, 15 milliards d’êtres humains. En effet, la production alimentaire augmente plus vite que la population et ce depuis 1950 ! La cause des famines n’est pas le résultat d’un manque de production, mais d’acheminement. Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation rappelait dans les colonnes du Point que la production mondiale était suffisante pour nourrir deux fois la population mondiale, mais que cette part disparaissait dans le gaspillage. (https://www.lepoint.fr/environnement/nous-pourrions-nourrir-deux-fois-la-population-mondiale-et-pourtant-09-09-2014-1861529_1927.php) Le système est à mettre en cause, pas les êtres humains. Le système du « cartel des céréaliers » face auquel il fut confronté. Encore une fois, ce qui prime ici ne concerne que les profits. Le système économique est à remettre en cause, pas l’humain.

Les populationnistes affirment que l’agriculture biologique ne peut nourrir l’humanité, c’est ici aussi faux. Les auteurs Ian Angus et Simon Butler démontrent que les populationnistes pensent que nourrir l’humanité implique de devoir supprimer la moitié de l’humanité, ce raisonnement est trompeur. Des méta-études et analyses d’à peu près 300 recherches, mises en place en 2007 par l’Université du Michigan firent une comparaison sur les rendements de l’agriculture industrielle et écologique en montrant que « l’approvisionnement en denrées biologiques estimé excédait l’approvisionnement alimentaire actuel dans toutes les catégories de produits ». (http://www.fao.org/family-farming/detail/fr/c/427118/) L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture défend aussi cette idée (FAO). Plus récemment (2015), cette étude titanesque du FAO démontrait qu’une agriculture 100% biologique pourrait nourrir la planète pour 2050. (https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/14/une-agriculture-100-biologique-pourrait-nourrir-la-planete-en-2050_5214822_3244.html)

Les auteurs prennent d’ailleurs un contre-exemple historique intéressant celui de Cuba île composée aujourd’hui d’11 millions d’âmes ayant connu une période noire à la chute de l’URSS. L’île fut privée de ses ressources et approvisionnements en carburants, en engrais, en pesticides, en semences, le pays adopta des mesures d’urgences en matière d’agriculture écologique à grande échelle. Cette agriculture a un très faible impact. La conséquence est que l’agriculture cubaine est aujourd’hui revenue à un rendement équivalent à ce qu’elle faisait avant et ce avec des procédés que les populationnistes disaient non-fonctionnels. La population cubaine n’a cessé de croitre. L’espérance de vie a continué d’augmenter et le taux de mortalité infantile de baisser.

L’ouvrage salutaire des auteurs constitue un plaidoyer scientifique face aux thèses néomalthusiennes. Les populationnistes pointent une solution, d’apparence facile, mais en réalité impossible et ayant des conséquences sociales et économiques terribles. En ce sens, l’exemple chinois est édifiant. La Chine communiste, en 1979 en s’inspirant du docteur Ehrlich et de son ouvrage avait engagé une politique dite de l’enfant unique. Cet exemple historique prouve l’impossibilité de ces politiques, et ce malgré l’usage de la force, car l’instinct de reproduction prévaut.

L’exemple meurtrier de la Chine

En Chine, la politique de planification des naissances est mise en place dès 1979. Son objectif, en se basant sur les arguments précédents : empêcher une surpopulation. Elle est constituée par une politique pénale totalitaire à l’égard des parents. Ceux-ci sont victimes, pour les femmes d’avortements forcés dès l’apparition d’un second enfant, et la stérilisation forcée pour les deux sexes dans certains cas. De nombreux chinois sont morts pendant ces crimes contre l’humanité. Dès 1985 cette politique est remise en cause par des commissaires communistes qui voient les zones paysannes souffrir d’une perte de main d’œuvre ayant pour conséquence de réduire l’approvisionnement alimentaire dont bénéficie les chinois des métropoles. C’est là tout le paradoxe, puisque cette politique était sensé doubler le taux d’approvisonnement. La corruption explose pendant cette période. Les riches corrompent les autorités pour qu’elles ferment les yeux sur leurs enfants théoriquement illégitimes. Ce sera la génération des enfants noirs, dont le nombre s’élève à 13 millions encore aujourd’hui (https://www.theguardian.com/world/2019/mar/02/china-population-control-two-child-policy).

Très vite les autorités chinoises se rendent compte que la politique devient insoutenable pour les paysans. Une dispense leur est accordée. Rapidement, les paysans qui furent les premières victimes sont rejoints par toutes les minorités ethniques du pays qui se meurent de cette politique et ne la respectent plus préférant la sanction à la disparition de leurs structures familiales. Des universitaires et scientifiques spécialisés dans la démographie expriment leur réticence quant à cette politique, certains sont emprisonnés, d’autres disparaissent mystérieusement. Pourtant leurs arguments sont factuels puisque le taux de fécondité chinois avait d’ores et déjà baissé dans la décennie précédente en passant de 5.75 enfants par femme à 2.75. Cependant, dans la tradition le PCC ne peut remettre en cause – du moins publiquement – sa décision, comme le grand bond en avant qui avait provoqué la mort de plus de 50 millions de Chinois et sur lequel le gouvernement au XXIème siècle continue de jeter un voile pudique. A peine 5 ans après cette réforme les autorités chinoises entrent dans contradictions insolubles. L’obligation de ne pas se démentir en public, la peur de chuter comme l’URSS, tout en ne cessant pas de mettre en place des exceptions à cette politique. Cependant le mal sera tout de même fait (https://foreignpolicy.com/2019/08/09/china-one-child-policy-nanfu-wang-film-sundance-one-child-nation-amazon-films/).

Pendant cette période plus de 20 millions d’avortement forcés sont réalisés chaque année. 70% des femmes chinoises sont victimes de ces politiques. Des villageois qui tentaient de protéger leurs communautés sont massacrés. Les infanticides à l’endroit des bébés de sexe féminin se multiplient. Ils se comptent en millions. En effet, si les hommes constituent une force de travail et une assurance que le capital ne sera pas dilué, puisque la femme rejoint la famille de l’homme, ce n’est pas le cas des filles qui sont vues comme des pertes de capital. Les villageois se couvrent dans des pratiques macabres où les infanticides se multiplient. Très vite les femmes deviennent rares provoquant des déplacements de population afin de pouvoir reconstituer des familles. Cela va engendrer un déséquilibre significatif dans le ratio homme-femmes, encore aujourd’hui. La population chinoise compte aujourd’hui une moyenne de 110 hommes pour 100 femmes. Ce rapport s’est amélioré car en 2005 il était de 120 garçons pour 100 filles. Le gouvernement a lancé une politique culturelle et des allocations spécifiques afin d’inciter les citoyens à conserver leurs enfants filles. Cette politique va aussi faire de la Chine le premier pays au monde en terme de trafic d’êtres humains, notamment en relation avec l’Asie du Sud-Est. (https://www.forbes.com/sites/alexberezow/2014/03/25/chinas-disastrous-one-child-policy/#18f5e2df47ac).

La politique de l’enfant unique n’a cessé d’être assouplie, dès sa première année, au fur et à mesure de 1979 à 2015. Le vieillissement de la population a eu des conséquences sur la part de la population en âge de travailler dans la population totale. Conscient des grands dangers que faisait peser cette politique la Chine a abandonné totalement celle-ci aujourd’hui, mais deux décennies trop tard selon les démographes. Les conséquences s’en font déjà ressentir. En effet, en 2018 la population chinoise a baissé pour la première fois. L’avenir du système économique chinois est remis en cause par cette politique monstrueuse partie des idées néomalthusiennes et sur laquelle le gouvernement chinois est en train de faire un grand bond arrière. Cette politique n’était pourtant que la traduction directe des politiques préconisées au nom d’un mythe devenu meurtrier (https://www.scmp.com/comment/opinion/article/3040818/chinas-one-child-policy-left-countless-children-bereft-it-can-help).

Si l’Occident venait à mettre en application ces idées, ce qui paradoxalement ne semble pas être le choix des gouvernements, mais des citoyens eux-mêmes, influencés par des médias progressistes faisant l’apologie de la stérilisation ou du fait de ne pas avoir d’enfants avec des arguments pseudo-scientifiques, alors cette sphère culturelle sortirait de l’histoire et serait remplacée par d’autres. Ce serait la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’une civilisation se suiciderait par refus volontaire de son peuple de faire des enfants. Une contradiction totale avec la genèse, socle civilisationnel européen : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez. Genèse 1:28.

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