Francis Fukuyama dans son ouvrage La Fin de l’histoire et le Dernier Homme (1992) pensait que la chute du mur de Berlin en 1989 marquerait la « fin de l’histoire » d’un point final et l’avènement de la démocratie libérale comme seul horizon indépassable. La décennie qui s’achève démontre que ce n’était qu’une parenthèse. En effet, alors que nous entrerons psychologiquement – bien que celle-ci débute officiellement le 1 janvier 2021 – dans la troisième décennie de notre siècle les nations continuent de s’interroger et des empires, sur ces interrogations, de se fonder à l’aide d’idéologies propres dont la résultante incertaine constitue autant de défis extraordinaires pour les décideurs publics dans les années à venir. Un retour succinct sur les années précédentes et les acteurs majeurs de cette période s’impose.
Les années 2010 à 2019 voient la série d’évènements suivants survenir : La population mondiale atteint et dépasse le nombre de 7 milliards d’êtres humains. Le séquençage de l’ADN de l’homme de Néandertal est réalisé. Le CERN annonce le 4 juillet 2012 avoir découvert le Boson de Higgs.
Crises économiques et protestations populaires : La décennie s’ouvre sur la crise de la dette dans la zone euro de nature financière, conséquence de la crise financière de 2007 née aux Etats-Unis. Elle frappe les pays européens dont la monnaie est l’euro particulièrement la Grèce, l’Espagne et le Portugal. L’euro étant la deuxième monnaie au monde en termes de transactions financières les conséquences de son instabilité dépassent le cadre des pays usant de cette devise. Le système économique fondé sur la dette et le crédit est dorénavant massivement contesté, mais toujours utilisé. C’est aussi l’émergence des mouvements sociaux mondiaux dits « conscients » et « altermondialistes ». De nouvelles protestations avec la crise économique naissent et le mouvement des indignés en Espagne se développe à l’international sous d’autres formes telles qu’Occupy Wall Street aux Etats-Unis favorisant l’émergence d’une aile gauche socialiste dans le parti démocrate américain incarnée par Bernie Sanders. Le socialisme n’est plus un gros mot. Les mouvements sociaux prennent une importance croissante et comblent un vide laissé par la chute du bloc soviétique et l’incapacité des partis sociaux-démocrates de répondre à ces besoins. De nombreux régimes sont ébranlés par ces mouvements.
Printemps arabes et crises migratoires : Ces crises économiques ont des répercussions mondiales notamment dans le monde arabe, déjà frappé par le manque de libertés politiques, où elles accentuent une série de contestations subversives. Les conséquences diffèrent en aboutissant soit à des réformes opérées par les pouvoirs en place, soit à à la chute des régimes ou dans le pire des scénarios à des guerres civiles. C’est le cas de la Syrie. Ces crises provoquent des déplacements humains augmentant sensiblement le nombre de réfugiés et de migrants dans le monde. Ces déplacements de population, couplés aux évenements économiques précédemment cités, provoquent dans les pays développés la montée en puissance des partis opposés à l’immigration et les réfugiés. Cette thématique devient l’un des premiers sujets de préoccupation des européens et nord-américains, les conséquences s’en font ressentir dans les élections où des partis promettant une politique plus ferme à cet égard accèdent au pouvoir ou confirment leurs réussites électorales antérieures. (Royaume-Uni, Italie, Autriche etc).
Libertés publiques et surveillance de masse : Pendant cette période les gouvernements, en même temps que le développement technologique s’accentue, augmentent les politiques sécuritaires numériques. Celles-ci sont contestées par une part non-négligeable de la population. Dans ce contexte les lanceurs d’alerte gagnent une influence énorme en condamnant publiquement au prix de poursuites judiciaires ces intrusions dans la vie privée. Edward Snowden et Julian Assange sont les symboles de cette lutte, à travers les révélations sur l’agence américaine NSA en 2013 pour le premier et la création du site Wikileaks avec les fuites des câbles diplomatiques pour le second.
Annexion de la Crimée et crise ukrainienne : En 2013 l’Ukraine se déchire avec l’Euromaïdan, nom donnée aux manifestations pro-européennes ayant eu pour conséquence le renversement du pouvoir ukrainien par des manifestants suite au refus du gouvernement légitime de ratifier un accord de libre-échange avec l’Union européenne. Ce renversement n’est cependant pas unanimement accepté. Les ukrainiens se déchirent à l’est du pays entre pro-russes, majoritairement rusophones et pro-union européenne à l’ouest du pays. Dans ce contexte la Russie annexe la Crimée abritrant la ville de Sébastopol par voie référendaire. Cette ancienne zone russe est réunifiée à la mère-patrie après un référendum contesté par la communauté internationale. L’Union européenne prend alors avec les Etats-Unis des sanctions économiques contre la Russie afin de condamner ce rattachement. Ces sanctions ne font pas plier l’Etat russe. L’Ukraine bascule dans une guerre civile à l’est de son territoire entre l’armée régulière et les sépartistes russophones. Un processus de paix est enclenché mais n’a toujours pas trouvé son terme.
Terrorisme international et impérialisme américain : Dans un terreau fertile composé de crises économique et de guerres civiles l’influence de groupes terroristes takfiristes tels que l’Etat Islamique né officiellement en 2006 dans l’Irak envahi par les troupes américaines grâce à des motifs fallacieux (armes de destruction massive) explose. Oussama ben Laden, le chef d’AlQaida, est tué par un commando américain en 2011 au Pakistan. Le chef de la Libye le colonel Kadhafi est renversé et tué grâce à des frappes de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis interrompant son convoi. Cette interruption permet ensuite aux rebelles soutenus par l’OTAN de l’assassiner au sol. La Russie et la Chine condamnent ces opérations et imposent leurs vetos à toute opération de cet acabit en Syrie. Les attentats terroristes se multiplient dans le monde et en Occident jusqu’à atteindre un pic en 2015. La France est durement touchée par les attentats du 13 novembre 2015 des centaines de civils sont tués dans les rues de sa capitale par Daesh. L’invasion d’Afghanistan débutée en 2001 se poursuit, les américains cependant doivent dorénavant négocier avec les talibans : victoire militaire, défaite politique pour l’Amérique. Donald Trump, élu en 2016 promet un retrait progressif des troupes américaines. Il est majoritairement soutenu par une opinion publique américaine isolationniste. Une tentative de coup d’Etat échoue en Turquie contre le président Erdogan, en représailles des purges sont organisées dans une série de secteurs clés tels que l’armée, la police et l’université. Le conflit israélo-palestinien se poursuit. Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’Etat islamique est tué par un commando américain en 2019 après une série de défaites militaires et idéologiques.
Le pape François à la tête du Vatican : En 2013 le pape Benoît XVI abdique. Son successeur est le pape François. Jorge Mario Bergoglio 83 ans, successeur de Benoît XVI suite à sa renonciation, il est le premier pape jésuite de l’histoire et premier pape non européen depuis des siècles. Ses rapports avec les populations européennes touchées par l’athéisme sont compliqués. Sa focalisation religieuse se porte sur l’Afrique, l’Asie et l’Amérique ce qui lui est reproché par les catholiques européens.
L’écologie comme enjeu fondamental : Sur le plan écologique le dérèglement climatique devient un enjeu incontournable. Le séisme de 2011 au Japon provoquant l’accident nucléaire de Fukushima marque le retour de la crainte d’une catastrophe nucléaire. La Conférence de Paris de 2015, appelée « COP21 » réunissant 150 chefs d’Etat est signée par la quasi-totalité de la planète, dont les Etats-Unis grâce à Barack Obama. Cet accord fixe pour objectif une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C pour le XXIIème siècle. Donald Trump, nouveau président des Etats-Unis, élu à la surprise des observateurs nationaux et internationaux en 2016, suspend la participation de son pays à cet accord conformément à ses promesses de campagne. La décroissance devient une idée de plus en plus répandue. Dans le même temps les technologies numériques prennent une place centrale dans la vie des citoyens à travers la démocratisation du téléphone intelligent couplé à l’internet mobile. Ce mariage permet le développement des réseaux sociaux qui deviennent des nouveaux lieux de lutte politique et sont accusés de favoriser les fausses informations pouvant avoir des influences cruciales dans les élections. Ainsi, les agences de renseignement américaines accusent la Russie de s’être interférée dans l’élection américaine de 2016. La lutte contre les fake news devient un des pilliers du journalisme moderne.
L’accord sur le nuéclaire iranien : Donald Trump dénonce aussi l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Ce retrait est soutenu par Israël et l’Arabie Saoudite malgré l’accord de la Chine, de l’Allemagne, des Etats-Unis (sous l’administration précédente) du Royaume-Uni et de la Russie. Les experts s’accordent pour considérer qu’après des tirs balistiques la Corée du Nord dispose d’un arsenal nucléaire faible. Les Etats-Unis sont donc obligés de négocier un accord. La venue de Donald Trump modifie les rapports internationaux, notamment sur la Syrie où sa politique tend au recul pour se reconcentrer sur l’Asie face à la Chine puissance émergente vers la première place du classement mondial : c’est le piège de Thucydide. Le Parti communiste chinois publie auprès de ses élites – secrètement – un Document nommé numéro 9 listant 7 périls pour le développement de la Chine tels que « L’occidentalisation, la démocratie, les droits de l’homme, l’indépendance judiciaire, les valeurs universelles ». La guerre idéologique contre les Etats-Unis est actée.
Emmanuel Macron est élu président de la République française en 2017, élu en regroupant les oppositions face à son adversaire Marine le Pen. Le président français souhaite prendre le leadership sur l’Allemagne afin de donner une nouvelle impulsion plus solidaire d’un point de vue économique dans l’Union européenne par la mise en place d’un budget commun. Sa volonté est pour l’instant mise en échec par l’Allemagne et ses alliés.
Sur le plan sociétal la décennie marque l’accentuation dans l’Europe de l’ouest et l’Amérique du nord du développement d’idéologies dites progressistes. Les législations de ces pays autorisent par la voie législative en Europe, et judiciaire aux Etats-Unis la modification des structures familiales traditionnelles constituant une révolution anthropologique dans l’histoire humaine : union entre personnes de même sexe, législation tendant à la négation des différences biologiques entre les femmes et les hommes, de la reconnaissance juridique de la transidentité. De nouvelles formes de militantisme axées sur l’identité sexuelle naissent en Occident. Le féminisme dit intersectionnel se développe. Ces politiques polarisent des oppositions plus ou moins marquées selon les pays et creusent les différences culturelles entre l’Occident et le reste du monde. Dans le même temps, cependant, à l’intérieur de cette même sphère culturelle plusieurs Etats américains adoptent des lois restreignant l’Interruption volontaire de grossesse (Alabama, Géorgie etc) : en Europe aussi Espagne, Pologne etc. Donald Trump nomme des juges conservateurs opposés à l’avortement à la Cour suprême des Etats-Unis, en échange les évangéliques lui apportent son soutien. Au Brésil, c’est Jair Bolsonaro qui est élu grâce aux voix religieuses des évangélistes l’intimant de mener une politique familiale traditionnelle.
La décennie est marquée par une série de personnalités. En voici une liste non-exhaustive.
Vladimir Poutine : Président de la Russie depuis le début des années 2000. Poutine continue à construire un bloc russe, porté de plus en plus vers l’Eurasie et particulièrement dans une relation étroite avec la Chine. La scission avec le camp occidental née dès 2007 avec son discours lors de la Conférence sur la sécurité de Munich rend ses intentions claires. Il fait entrer la Russie dans une guerre d’idéologie face au camp occidental. La Russie se cherche une idéologie conservatrice, traditionnelle, fondée sur une économie capitaliste encadrée par l’Etat avec le respect des valeurs orthodoxes.
Barack Obama : Président des Etats-Unis jusqu’au 20 janvier 2017, Obama acte un tournant géopolitique tout en conservant les positions initiales des Etats-Unis comme gendarme du monde. Obama a enteriné le retrait progressif des Etats-Unis du Proche-Orient, pour se reconcentrer dans l’Asie autour de la Chine, politique continuée par Donald Trump et ses guerres commerciales, en accord avec l’administration américaine. Sous ses deux mandats les Etats-Unis s’enfoncent dans le progressisme sociétal augmentant l’écart entre conservateurs et progressistes.
Donald Trump : Son élection est considérée par les observateurs internationaux comme une surprise. Ses positions incarnent sur presque tous les sujets un virage à 180 degrés par rapport à son prédécesseur. Isolationniste et partisan d’une politique économique tendant au rapatriement du maximum de liquidités aux Etats-Unis, Donald Trump est protectionniste. Il continue cependant l’affrontement avec la Chine notamment par des guerres commerciales en accord avec l’administration américaine.
Xi Jinping : président de la République populaire de Chine depuis 2013, ancien vice-président depuis 2008, et secrétaire général du Parti communiste chinois depuis 2012. Sa présidence se structure autour de l’objectif du retour du rêve chinois et du retour en tant que première puissance au monde prévue pour les 100 ans du PCC. Son nom est inscrit dans la doctrine et la constitution du parti communiste chinois, le faisant mettre au même rang que Mao ou Deng Xiaoping.
Recep Tayyip Erdoğan : Au pouvoir en Turquie depuis 2003 en tant que premier ministre, puis président suite à une réforme de la Constitution Erdogan souhaite être le nouvel Attatürk et rendre sa splendeur ottomane à la République turque. Pour ce faire il mène une politique diplomatique expansionniste et tonitruante. Son souhait est de peser dans les nouveaux empires en augmentant sa sphère d’influence.
Narendra Modi : Premier ministre de l’Inde depuis 2014. Son objectif est de faire de l’Inde la nouvelle grande puissance de la région, en concurrence avec la Chine qui soutient dans ce cadre le Pakistan. Sous ses mandats le nationalisme hindou reprend de la force et l’Inde dépasse la France en terme de PIB.
Angela Merkel : Chancelière fédérale de l’Allemagne depuis 2005, Angela Merkel à la tête de l’Allemagne est la femme la plus puissante du monde depuis des années, tout en étant la personnalité politique la plus puissante de l’Union européenne eu égard au rang de l’Allemagne. Elle défend dans l’Union européenne une politique économique orthodoxe, subissant des critiques de la part des pays promouvant une politique économique plus redistributive.
Shinzō Abe : Premier ministre du Japon depuis 2012, plus longue longévité dans l’histoire du Japon, il incarne une politique nationale et révisionniste sur le passé japonais en tant que membre du mouvement Nippon Kaigi, son objectif étant – en accord avec les Etats-Unis – d’apparaître comme une base avancée américaine face à la Chine. Cette politique sert en même temps les intérêts nationaux japonais qui se remilitarisent.
Mohammed ben Salmane dit « MBS » : Officiellement prince héritier du royaume d’Arabie saoudite, et vice-Premier ministre depuis 2017 MBS est de fait le dirigeant du royaume. Son objectif est de réformer socialement et économiquement son pays afin de le maintenir dans la course mondiale. Son opposition à l’Iran partagée avec les décideurs du royaume le fait s’allier de fait à Israël. Il continue l’alliance de sécurité avec les Etats-Unis.
Ali Khamenei : Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran depuis 1989, date de décès du fondateur, son prédécesseur, il incarne la continuité du régime islamique d’Iran. Sa volonté est de constituer, comme la Turquie, une influence dans tout le proche-orient à travers une présence au Liban, en Syrie et en Irak.
Benyamin Netanyahou : Premier ministre d’Israël depuis une décennie Benyamin Netanyahou est actuellement engagé dans un bras de fer politique et juridique. Inculpé pour corruption, fraude et abus de confiance, celui qu’on surnomme Bibi n’arrive plus à former une coalition assez nombreuse pour gouverner, une partie de son camp lui reprochant son alliance avec les ultra-orthodoxes de plus en plus nombreux en Israël refusant la conscription. Son objectif est d’annexer une partie de la Cisjordanie où se trouvent des colonies non-reconnues par la communauté internationale et ce en total violation du droit international.
Mahmoud Abbas : Président de l’Etat de Palestine depuis le 9 janvier 2005, ancien secrétaire jusqu’en 2015 de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), sous sa présidence le statut d’Etat observateur non membre de l’ONU est reconnu pour la Palestine. Il est cependant contesté et ses relations avec la bande de Gaza contrôlée par le Hamas sont parfois tendues. Son objectif, pour l’instant sans succès, est de faire reconnaître la Palestine comme un Etat à part entière.
Kim Jong-Un : Dirigeant suprême de la république populaire de Corée du Nord depuis 2011 à la suite de la mort de son père. Son objectif est de rendre totalement indépendant d’un point de vue militaire la Corée du Nord pour sa défense. Sous sa présidence la Corée du Nord se dote d’un arsenal nucléaire léger forçant les Etats-Unis à négocier des accords de paix dans les tensions.
Hassan Rohani : Président de la République islamique d’Iran depuis 2013, candidat du camp plus modéré en comparaison de son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, il est l’un des artisans du l’accord sur le nucléaire iranien. Il parvient à avoir l’accord du guide suprême et l’administration iranienne. Il lui est cependant reproché plus tard sa politique étrangère suite à la dénonciation du traité par Donald Trump ainsi que les sanctions américaines contre l’Iran.
David Cameron : Premier ministre conservateur du Royaume-Uni de 2010 à 2016 c’est sous son mandat qu’il promet à la branche eurosceptique un referendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne. Faisant campagne pour une non-sortie son camp est battu le 23 juin 2016. Le processus de sortie de l’Union européenne est enclenché, lui succède Theresa May qui ne parvient pas à mener le processus de Brexit. Elle est donc remplacée par Boris Johnson.
Jean-Claude Juncker : Président de la commission européenne de 2014 à 2019. Jean-Claude Juncker succède à José Manuel Barroso. Incarnant l’idéal européen chrétien-démocrate il tente par sa politique de maintenir l’unité européenne, en conservant la Grèce, en dépit des réticences venues d’Allemagne. Malgré le maintien de la Grèce dans la zone euro son mandat est marqué par la sortie programmée du Royaume-Uni de l’Union européenne. Il est critiqué pour sa politique fiscale agressive en tant que premier ministre du Luxembourg de 1995 à 2013.
Mario Draghi : Président de la Banque centrale européenne de 2011 à 2019 et successeur de Jean-Claude Trichet, alors qu’il était de 2006 à 2011 gouverneur de la Banque d’Italie, Mario Draghi mena un programme illimité de rachat de dette des pays de la zone euro en difficulté de financement sur les marchés. Sa politique économique a fait débat. Il marque une décennie de politique monétaire européenne.
Sergey Brin et Larry Page : Fondateurs de Google, les deux entrepreneurs font partie des hommes les plus puissants du monde à la tête de la société Google filiale d’Alphabet Inc : des sociétés avec un effectif de plus de 100.000 employés et un chiffre d’affaires de 136 819 milliards de dollars ils sont incontournables.
Rupert Murdoch : Actionnaire principal de News Corporation possédant un conglomérat gigantesque de médias, discret son influence fut certaine sur le Brexit. Il possède des médias tels que le Wall Street Journal, le New-York Post, le Times, le Sun et d’autres.
Jeff Bezos : Homme le plus riche du monde depuis 2017, propriétaire du Washington Post, aux idées progressistes revendiquées et président d’Amazon l’investisseur est un homme extrêmement influent, au point de pouvoir être en tension avec certains Etats tels que l’Arabie Saoudite.
Bill Gates : Deuxième homme le plus riche du monde, fondateur de la société Microsoft, et consacré à sa fondation humanitaire, Bill Gates par la présence de son système informatique sur tous les continents fait partie des hommes les plus influents au monde.
Mark Zuckerberg : Fondateur du réseau social Facebook, et propriétaire d’une série d’autres réseaux numériques, Zuckerberg est un homme dont l’influence a pris du poids sur la décennie. L’influence de sa société est énorme. Son objectif est de « connecter le monde », lui manque à son trophée la Chine qu’il courtise. En effet, celle-ci continue de refuser l’introduction de Facebook malgré toutes ses tentatives.
ELOGE DE LA CONTRAINTE 